Retrouvez toute l’histoire d’Air Alpes au travers de ce blog passionnant :
http://airalpeshistoire.blogspot.fr
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L’altitude est le royaume des espaces infinis, de l’épanouissement sensoriel, et à ce titre le meilleur remède contre le stress. L’oeil peut balayer d’immenses horizons sur des secteurs très larges, sans retrouver pour autant l’angoissante monotonie du désert. De nombreuses courbes viennent rompre l’horizon sous toutes les inclinaisons possibles, jusqu’à la verticale, tandis que les rochers, les bois, les vallées et les étendues de neige se succèdent jusqu’à l’infini en un véritable patchwork de taches noires et blanches. Le bleu du ciel est aussi foncé que le vert des Conifères, et s’il ne manque que le rouge à la palette du peintre, il suffit d’attendre le soir ou l’aube pour apercevoir des flamboiements extraordinaires.
Le vent ne charrie pas d’odeurs mais seulement des essences exacerbées par la légèreté de l’air ; ici le pin sent la résine, là l’odeur très particulière du cuir exhalée sous la neige fondante… Les odeurs polluantes bloquées dans le fond des vallées, les narines découvrent au printemps de nouvelles essences vierges de tout mélange. En hiver, on sent l’ozone, en été, la jusquiame, à l’automne l’humus des champignons….
Le musicien y trouvera son compte entre les battements de son cœur qu’il entendra sur les glaciers sans brise, et L’Echo cristallin d’une chute de pierres dans le lointain..
Je ne connais pas de milieu où l’on sente mieux son corps.
Xavier Maniguet
La montagne et vous.
Il est plus difficile d’être heureux que malheureux. L’écoulement de la vie est comme celui de l’eau descendant de la montagne. Il y a sans cesse des cheminements possibles différents, dans l’ombre ou la lumière, par le flot tumultueux du torrent ou le courant apaisé du ruisseau. La même goutte d’eau pourra rejoindre le fond de la vallée en quelques minutes ou quelques jours selon qu’elle se jettera dans la cascade ou serpentera dans les pâturages. À la différence de la goutte d’eau nous pouvons choisir : nos actes découlent de nos pensées. Nous avons le loisir d’être optimistes ou pessimistes; de maîtriser nos émotions ou non; d’aller au devant des autres ou pas, de jouir de chaque seconde ou de toujours courir, d’être à l’écoute de notre corps ou de l’oublier. Il y a mille et une façons d’atteindre le fond de la vallée.
Xavier Maniguet
Mieux Être.
Compagnon de la Libération, héros de l’Union soviétique, grand-croix de la Légion d’honneur, ils sont deux dans notre histoire à avoir réuni ces distinctions exceptionnelles. Roland de la Poype, Marcel Albert.
Deux frères d’armes qui furent l’honneur de la France d’avoir traversé le monde pour se retrouver aux côtés de leur frères russes et résisterà la barbarie nazie.
Deux preux dont l’amitié incarnait le tissu recousu de la France.
Marcel Albert, le titi métallo de Billancourt et Roland de la Poype, l’aristo lunaire d’Anjou.
C’est l’épopée du Normandie-Niémen, voulu par le Général de Gaulle, contre l’avis des alliés anglo-saxons,
Groupe de chasse numéro 3, quatorze pilotes, cinquante mécanos, débarqués sur la terre russe en novembre 1942 alors que la Bataille de Stalingrad bat son plein.
De ce premier contingent, quatre pilotes revinrent vivants.
Pendant trois années, cette poignée de Français libres va arpenter l’immensité russe pour témoigner de la fraternité de la France face à l’ennemi fasciste.
Au final, le meilleur score de la chasse française avec 273 victoires homologuées. Quatorze d’entre elles furent le fait de Roland de la Poype.
Roland de Roncevaux avait entre ses mains Durandal, Roland de la Poype a un Yak, le n°24 sur lequel son mécano a peint une gueule de requin.Il appartient au 18ème régiment de la Garde commandé par le colonel Goboulov, unité de la prestigieuse 303ème division aérienne sous les ordres du général Zakharov.
Mais le résultat de la présence du Normandie aux côtés des Russes ne se réduit pas à un score, elle refonde les bases légendaires d’une amitié entre les peuples qui dure encore.
Pour résumer cette épopée, Roland citait un exploit de pure fraternité qui, lorsqu’il l’évoquait, soixante ans après, lui nouait encore la gorge : le sacrifice de Maurice de Seynes. La tradition sur le front russe était d’emporter lors des vols de liaison, dans la soute du Yak, le mécano attitré de l’avion. L’affection qui se tissait entre le pilote français et le mécanicien russe sont des liens que seules les misères d’une pareille guerre permettent de tisser.
Le 15 juillet 1943, lendemain de la fête nationale française, changement de terrain. Les quatre escadrilles décollent les unes après les autres du terrain de Doubrovka. Maurice de Seynes emmène Vladimir Bielozoub, coincé derrière le siège du pilote, dans la soute, sans parachute. Au bout de quelques instants, de Seynes revient, l’habitacle envahi de fumée. Aveuglé, tentative après tentative, de Seynes essaie de se poser… Vainement. Le commandement français puis russe, lui ordonne d’abandonner son avion et de sauter en parachute. La vie d’un pilote expérimenté est une denrée rare et précieuse. Seynes refuse. Sauter, c’est abandonner Bielozoub. Les camarades restés au sol entendent la respiration oppressée de leur camarade qui se mure dans le silence. Tous approuvent dans leur cœur le choix de Maurice. Ils feraient de même. Quelques instants plus tard, à l’issue d’une ultime tentative, l’avion percute le flanc d’une colline proche. Maurice de Seynes et Vladimir Bielozoub ont été enterrés côte à côte dans la terre de Doubrovka. A la fin de la cérémonie, les enfants du village sont venus déposer un bouquet tricolore de fleurs des champs sur les tombes des deux amis.
Une semaine plus tard, à l’issue des féroces combats entourant le franchissement du fleuve Niémen, Staline accordait au groupe de chasse Normandie la dignité d’accoler à son nom celui de Niémen.
En Russie, le nom des deux héros et le nom de Normandie-Niémen sont toujours connus par tous les écoliers et toujours enseignés avec respect.
Sans le Normandie-Niémen, sans les étoiles de Héros de l’Union soviétique accordés à quatre de ses aviateurs, sans le baiser à la Russe, sur la bouche, que Staline donna à Pouyade, le commandant du désormais célèbre Neu-Neu, selon son surnom familier, à la Noël 1944, les accords signés entre la France et l’Union soviétique la même nuit ne l’auraient pas été ; la France n’aurait sans doute pas été autorisé par Staline à figurer à la table des vainqueurs de Berlin, le 8 mai 1945.
L ‘épopée Normandie-Niémen nous enseigne qu’il n’est pas de grande politique durable sans humanité.
Ces garçons de vingt ans qui firent sérieusement, la guerre dans l’honneur jusqu’à la victoire, aimaient rire, vivre, aimer. Ils faisaient juste leur devoir de Français, sans lequel il ne peut exister nulle prétention à l’exercice d’aucun droit. A côté de La Poype, Albert, le duo légendaire du Normandie, Marcel Lefèvre , Jean de Pange, Pierre Pouyade, Joseph Risso, les mécanos Georges Marcelin, Alexandre Kaprolov.
Fraternité des gens de l’air…
Et puis les amis d’Angleterre Jean Maridor, Christian Martell, Charles Ingold, Henri de Bordas, Claude Raoul-Duval, Pierre Clostermann, Paddy Finucane,« We few, we happy few, we band of brothers », disait Shakespeare. La France libérée, Roland de la Poype a quitté l’uniforme, pris un métier,épousé une femme, fondé une famille qu’il a profondément aimée. Entrepreneur visionnaire, il réinvente l’industrie du plastique. Il créé le berlingot Dop, dessiné par Vasarely, ce conditionnement de shampoing commode et bon marché qui révolutionne l’hygiène en France. Ses emballages plastiques de l’agroalimentaire sont les plus présents en Afrique et en Amérique latine.
Maire de Champigné, membre actif de l’Aéro-Club de France, la maison des ailes françaises, plus ancienne institution aéronautique au monde et dont il reçu comme Guynemer la grande médaille d’or. Roland touche à tout ; il invente une voiture économique, écologique, modulable, la Méhari, présente dans tous les musée de design. L’environnement pour lui est une passion avant qu’elle ne soit une mode.
Il fonde le Marineland d’Antibes afin de permettre à ses contemporains de connaitre la vie des grands animaux marins. Mais au milieu de ce parc éblouissant, il dresse un magnifique musée de la marine ainsi qu’un autre rendant hommage au débarquement de Provence d’Août 1944. La distraction se conjugue alors à la connaissance, à l’histoire, à la culture.
On n’en finirait pas d’évoquer les projets futuristes que Roland de La Poype, jusqu’au bout, ne cessait d’imaginer. Au final, il aura fait plusieurs fois fortune, réinvestissant à chaque fois le gain accumulé afin d’entreprendre une nouvelle aventure. La preuve par trois, en des temps où la cupidité est louée par les petits et les grands, que l’on peut faire fortune et enrichir la collectivité. Toujours léger, il refusait farouchement tout statut d’icône, moquait tous ceux qui l’abordaient avec componction et solennité.
Il détestait les contraintes mais vouait une incroyable fidélité à la parole donnée.
Roland s’est éteint rempli des forces que donne l’amour en tenant la main de son épouse Marie-Noëlle,de cet amour plus fort que la mort, qui continue une fois la terre quittée.
Max Armanet
La société d’aviation Jodel, dont la raison sociale est formée des premières syllabes des patronymes des deux fondateurs, Édouard Joly et Jean Delemontez, est établie à Beaune, depuis 1946. Cette firme insuffla un nouvel élan à l’aviation légère française de l’après-guerre en concevant de petits appareils qui connurent un véritable succès. Un grand nombre d’entre eux furent assemblés sous licence par d’autres compagnies en Europe. En France, la Société aéronautique normande (SAN), fondée en 1948, entreprit la production des appareils conçus par Jodel sous l’appellation de SAN Jodel.
A partir du Jodel D.9 Bébé, un biplace en tandem, SAN développa une nouvelle version quadriplace désignée Jodel D.140 et dont le prototype prit l’air le 4 juillet 1958. L’appareil, après le premier vol du D 140A tête de série, reçut le nom de Mousquetaire. Dans sa configuration d’origine, le D.140 se présentait comme un monoplan à ailes basses conventionnel, en bois et avec entoilage. La propulsion était assurée par un moteur Lycoming de quatre cylindres à plat développant une puissance de 134 kW, et le train d’atterrissage, rustique, était fixe et à roulette de queue. Le D.140 était aussi capable d’assurer des missions d’évacuation sanitaire, une civière pouvant être introduite par la porte de chargement des bagages.
La société SAN enregistra une forte demande concernant le D.140A, en particulier quand le gouvernement français en dota le Service d’aviation légère et sportive. La production s’échelonna sur plusieurs années, et de nombreuses variantes furent réalisées. Parmi elles figurent le D.140B Mousquetaire II et le D.140C Mousquetaire IIIC, aux empennages en flèche. Nombre de D.140A reçurent ces nouveaux empennages et furent dès lors rebaptisés D.140AC. L’armée de l’Air acquit dix-huit D.140E Mousquetaire IV destinés à l’École de l’air de Salon-de-Provence; cette version dispose de gouvernes nouvelles et de stabilisateurs horizontaux monoblocs. Enfin, l’armée de l’Air a également commandé quinze D.140R Abeille pour le remorquage de planeurs. Cet avion dispose d’une vaste cabine de 4/5 places, dont les portes s’ouvrent vers le haut. Une vaste soute cargo est intégrée dans le dôme supérieur du fuselage, accessible par une large porte située sur la gauche de l’appareil (à droite sur le premier prototype). Elle montre bien la vocation « voyage » de ce nouvel appareil, confirmée par la motorisation confiée à un Lycoming de 180 CV. Le premier prototype, immatriculé F-BIZE, décolle le 08 juillet 1958 aux mains de Lucien Querey. Il est le précurseur d’une série de 195 machines, produites de 1958 à 1966. Aujourd’hui encore, des amateurs éclairés poursuivent la construction de ce modèle.
Le Mousquetaire était utilisé comme remorqueur par l’Armée de l’Air. Fin 1964, un Colonel demande à Delemontez de lui concevoir un appareil mieux adapté pour cette utilisation particulière. Ainsi naquit en 1965 le dérivé D140R Abeille. Il se caractérise principalement par le rabaissement du dôme arrière (et la suppression de la soute qui va avec), et l’adoption d’une verrière à vision intégrale sur 360°. L’Abeille, qui ne sera produit qu’à 22 exemplaires, sera aussi très prisé pour le vol de montagne, grâce à ses performances en taux de montée et sa vision panoramique. Il vole encore à Méribel.
Caractéristiques
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Accueil : 04 79 08 61 33
aeroclub.meribel@free.fr
Altiport Méribel 73550 Méribel
Code OACI : LFKX / IATA : MFX
LAT 45 24.27N/ LONG 006 34.39E
Altitude : 5640 ft (189 hPa)
Radio : 118.755 MHz en Auto Info
Longueur Piste : 406 m, pente 11%
Orientation QFU 15/33
Surface : piste en dur (Revêtue)
1 mois avant
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Ce problème vient généralement du fait que le propriétaire ne l’a partagé qu’avec un petit groupe de personnes, a modifié qui pouvait le voir ou l’a supprimé.
3 mois avant
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Couleur d’automne 🥹
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