Aéroclub de Méribel

Altiport Robert Merloz

Auteur : Aurélien (Page 3 sur 18)

Sponsor Air Show 2014

 

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TDP_12h30_14H

L’AFPM rappelle que les tours de piste entre 12H30 et 14H sont à éviter.

Cette consigne est valable sur toutes les altisurfaces, encore plus particulièrement en été.

St Roch Mayeres

Le propriétaire de Saint Roch Mayères demande qu’au décollage, on maintienne l’axe pendant 1 km, puis que l’on ouvre à gauche pour un TDP main droite.

2 atterrissages en semaine. 1 atterrissage le WE.

Sur la carte AFPM, le tour de piste est bien indiqué Main Droite :

(cliquez pour agrandir)

St_Roch_Mayeres

Acces terrestre

Parkings gratuits dans Meribel (Rond Point des Pistes, Chaudanne, Ravines)

Navettes gratuites jusqu’à l’Altiport

Entre le Rond Point et l’Altiport, circulation uniquement en navette ou à pied (route barrée aux voitures)

AccesTerrestre

 

Acces en Avion

Accès à l’Altiport de Meribel – Robert Merloz pour les avions :


Le nombre de places disponibles sur la plate-forme est limité, particlièrement les jours du meeting.


Conditions d’accès

  • contacter dès maintenant l’aéroclub par mail ou téléphone (04 79 08 61 33) pour obtenir une autorisation et des informations
  • être titulaire de la qualification montagne ou d’une qualification de site (c’est réglementaire)

 

En l’absence de qualification ou de formation préalable (ULM), il sera possible de se poser à Albertville.

Transmettez votre immatricuation à l’aéroclub, afin que le nécessaire soit fait pour prévenir la plate-forme d’Albertville (l’aéroclub de Meribel s’en charge).


SOYEZ PRUDENTS !


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Cliquer sur les cartes pour les agrandir

 

Télécharger les dernières fiches en ligne sur le site du SIA

 

Plaquette Programme 2014

Cliquez sur chaque page pour agrandir l’image :

Flyer MAS 2014 1 petit

Flyer MAS 2014 2 petit

Videos Coupe d’Europe AFPM

Vidéos de la coupe d’Europe des pilote de montagne

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Petite flûte autrichienne

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Videos Bapteme

Introduction du President de l’aérolub de Meribel Jean-Christophe Lajoux

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Allocution d’Eric Merloz, fils de Robert

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Hommage à Robert Merloz par Miche Ziegler

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Lettre à Robert Merloz par Michel Ziegler

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Allocution de Thierry Monin, Maire de Meribel

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Lever de rideau de la plaque commémorative

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Poème de Gérard David

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Allocution Eric Merloz

Bonjour à tous et à toutes,

 

Nous sommes là aujourd’hui pour procéder au baptême de l’Altiport de Méribel – Robert Merloz. Comme mon père se plaisait à nous le dire : nous sommes dans le plus beau pays du monde la Savoie et sur l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau, site de Savoie.

 

Ce site aurait été découvert au printemps 1961 par Robert Chauchon un aviateur qui était à la recherche d’un endroit loin des habitations pour poser son petit avion. Par la suite son ami André Tournier – à l’époque directeur technique de la station de Méribel – a parlé de ce site de la forêt de Fontany à deux jeunes savoyards qui ont eu pour ambition de faire construire une piste pour s’y poser en avion. La superbe piste qui est devant nous a été réalisée à la fin de l’été 1961.

 

L’accès au site se faisait alors en peau de phoque, puis sur une route sommaire qui était déneigée l’hiver seulement de temps en temps. Suite à la création en 1961 de la société Air Alpes par ces deux jeunes savoyards, Michel Ziegler et Robert Merloz, notre grand-père Jean Casaubon a fait construire le chalet d’origine du site l’Altibar sur un terrain mis à disposition par la commune de Méribel. On y trouvait à l’origine une brasserie et quelques chambres exploitées par nos parents. L’Altiport de Méribel a été officiellement inauguré le dimanche 27 janvier 1963 par le haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports  Maurice Herzog.

 

C’est en septembre 2010 que  l’autorisation de baptême de l’Altiport de Méribel au nom de Robert Merloz a été donnée par une lettre du Maire de Méribel adressée à Janine Bloch. Janine en tant que Présidente de l’Association Amicale des Anciens d’Air Alpes a été l’initiatrice de cette demande. Janine, qui n’a pu être présente aujourd’hui et qui le regrette vivement, écrivait dans sa lettre : « Nous sommes sûrs que les pilotes faisant leur point fixe devant le hangar où le nom de Robert Merloz pourrait être accolé à la mention « Altiport de Méribel », seraient tous très fiers que soit rappelé le nom d’un ancien pilote de montagne reconnu par la profession ».

 

 

 

 

Le Maire de Méribel Thierry Monin, qui nous fait l’honneur de sa présence, a également validé dans cette lettre le texte qui figure sur la plaque commémorative inaugurée aujourd’hui. Ce texte n’a pas vocation à avoir un caractère exhaustif sur la vie de Robert Merloz mais s’en tient aux éléments qui ont un lien direct avec le site de l’Altiport de Méribel. Il est l’expression d’une volonté de simplicité qui correspond pour nous ses enfants à la personnalité de notre père. Nous n’avons ainsi pas mentionné sa longue carrière à Air France successivement comme pilote, instructeur et chef-pilote.

 

Pour ceux qui l’ont peu ou mal connu, qui était Robert Merloz en un mot? Robert Merloz était un PILOTE. Un pilote passionné. Un pilote de montagne savoyard. Mais il était aussi un pilote de moto (une passion partagée jeune avec son ami Michel Ziegler et passion à laquelle il est revenu à sa retraite), un pilote de voiture (ses parents avaient refusé qu’il devienne pilote automobile quand il avait 18 ans alors qu’il s’était rendu à Montlhéry dans ce but), un pilote de planeur (avec notamment une présentation épique du Breguet BR-906 « Choucas » au salon du Bourget en juin 1961), un pilote d’avion, avions de toutes sortes, de toutes tailles – du Piper Cub au Boeing 747-400 et sur tous types de terrain (plaine, montagne et glaciers bien sûr) sans oublier les hydravions.

 

Je me souviens que ma sœur Patricia m’avait écrit suite à la célébration du 29 mai 2010 partagée par sa famille avec certains d’entre vous : « Papa et l’Altiport ne font qu’un ». Grâce à l’initiative et à la ténacité de Janine Bloch et par la décision du Maire de Méribel Thierry Monin, plus que jamais l’Altiport et Robert Merloz ne feront qu’un. Sachez que nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui ont permis cela.

 

Un petit mot pour dire mon vœu de voir assurer la pérennité du site de l’Altiport de Méribel en terme aéronautique. C’est aujourd’hui la mission de l’Aéro-club de Méribel qui est né en 1964 – 50 ans cette année –  avec l’inoubliable Nano Chappel comme Président, Robert Merloz comme pilote bénévole et Madeleine Merloz comme Trésorière. L’Aéro-club qui aura été présidé depuis successivement par Nano, Robert, Jean-Claude Roumilhac, Gérard David et le président actuel Jean-Christophe Lajoux (presque tous anciens ou actuel pilotes d’Air France). On compte sur toi Jean-Christophe pour assurer cette pérennité, toi sans qui la manifestation d’aujourd’hui n’aurait pas eu lieu mais on compte également sur la compréhension de la municipalité de Méribel pour continuer à accueillir tous ces pilotes de montagne qui aiment tant venir se poser sur cette piste mythique tout en prenant soin de respecter les lieux.

 

 

Un petit mot également pour remercier Elisabeth Raiberti qui a œuvré auprès de Jean-Christophe pour la réussite de la manifestation de ce jour. Un grand merci à Jeff. Et une pensée très chaleureuse pour Chris la compagne de mon père qui n’a pu être présente aujourd’hui mais qui a été étroitement associée à la mise en œuvre de cette inauguration.

 

Je tiens enfin à évoquer la mémoire, et le moment s’y prête à l’occasion de ce 44ème Rassemblement International des Pilotes de montagne, de grands, très grands  pilotes de montagne qui vous ont précédé et qui vous ont probablement montré la voie à suivre : Hermann Geiger à tout seigneur tout honneur « LE Pilote des glaciers », « l’Aigle de Sion » comme on le surnommait et son acolyte Fernand Martignoni (ils ont tous deux formé mon père au pilotage en montagne à Sion dans le Valais suisse), Henri Giraud l’« artiste », le pilote de montagne funambule qui a trouvé le moyen d’aller se poser au sommet du Mont-Blanc le 23 juin 1960 (exploit jamais renouvelé). J’ai également une pensée pour le baroudeur, l’incomparable Xavier Maniguet, pour Nano Chappel bien entendu – et pour Michel Sivry.

Et je tiens enfin à avoir une pensée pour Martine Ziegler une grande dame que j’aimais tant et qui nous manque.

 

Je vais maintenant passer la parole à mon Parrain Michel Ziegler, un autre grand pilote de montagne, le complice et ami de Robert avec qui il a partagé tant de bons moments mais aussi quelques-uns plus difficiles. Ainsi celui de l’ascension à pied côte à côte sur le glacier des Bossons sous le Dôme du Goûter  en direction du refuge Vallot après avoir laissé sur le glacier leur beau Pilatus. Un revers qui n’a pas empêché par la suite ces deux pionniers, bien au contraire, d’aller de l’avant et de connaître la réussite qui a été la leur avec Air Alpes.

 

 Eric Merloz

 

 

Lettre à Robert Merloz par Michel Ziegler

Courchevel, le 21 juillet 2001

A Robert !

 

Il est 19h30, après une journée active, je suis tranquille avec Martine dans notre chalet de l’Altiport à Courchevel.

 

Le soleil va disparaître derrière la LOZE, il baignera encore quelque temps l’Altiport de Meribel.

 

C’est une heure que j’aime particulièrement, l’ombre va maintenant remonter régulièrement absorbant tour à tour le Roc Mugnier puis l’aiguille du fruit, puis l’aiguille de Mey

 

La Grande Casse, le Dôme de Bellecôte, le Grand Bec  et le Dôme de Chasseforêt vont s’embraser, puis s’éteindre l’un après l’autre, alors le ciel derrière eux deviendra d’un bleu  profond.

 

J’irai de l’autre coté de la maison pour voir le dernier rougeoiement sur le Mont Blanc. Puis la  nuit viendra invitant à de nouvelles rêveries.

 

Ce soir tu seras, un peu plus que d’habitude, au cœur de mes pensées puisque j’ai eu la joie de t’entendre.

 

Robert, bien sure tu te rappelles que le tout premier rayon du soleil, très tôt le matin  touche le dôme du Gouter, ce qui nous permettait, émergeant de la pénombre du Fayet, de nous y poser à la petite pointe du jour.

 

C’était une grâce extraordinaire. Puis de toute notre habileté nous replongions vers la pénombre pour reprendre d’autres compagnons et rebondir  vers la lumière et la gloire de ces sommets que nous avons toujours chéris de toute notre âme.

 

Robert tu te rappelles de Chasseforêt ou nous pouvions nous poser par grand vent car, fait  unique, nous y atterrissions dans les deux sens.

 

Tu te rappelles du Cul du Nant avec sa pente et du Ruitor. Tu te souviens de la tête de Solaise, tout de même nous avions du culot et nous étions vraiment adroits pour nous poser et re décoller de là.

 

Mais les plus audacieux n’étaient-ils pas nos passagers ?  Finalement ils ont eu raison de nous faire confiance.

 

Tu te souviens d’André TOURNIER, de Dédé SIMOND, de Dédé DIARD, de Robert BLANC et bien sure de Hermann, de Fernand et de Henri, toutes ces si grandes et attachantes figures que nous avons eu le bonheur de côtoyer.

 

Et puis cette page s’est tournée, et un soir à Satolas, rentrant de Copenhague, en Fokker 28, un testeur venu d’Air France m’a serré la main en me donnant mon dernier viatique pour le « Pilote de ligne », tu l’avais sans doute obtenu quelque temps plus tôt…. Quelle joie !

 

Robert quand nous parcourrions Paris sur la « 125 PUCH double carburateur », quand nous balbutiions, à Toussus, sur STAMP ou sur NC 853 rêvions-nous à de tels accomplissements ?

 

Vois-tu, j’y songe sans nostalgie mais comme une action de grâce pour tant de bonheur que nous avons partagé.

 

Il y a quelques jours tu m’as procuré une très profonde émotion en me disant, au téléphone :  » Michel, j’ai beaucoup souffert et j’ai découvert que la souffrance  sublimait notre sensibilité et que c’était un passage vers un  plus grand Amour… »

C’est en substance ce que Jésus a dit à ses apôtres, sur le Mont des Oliviers, dans cette nuit dramatique du Jeudi Saint qui marque notre Univers à jamais.

 

Chacun d’eux voit dans cet Homme, hors du commun, Le Messie annoncé par les prophètes et attendu par Israël, naturellement un Messie triomphant.

 

Or voilà qu’il leur annonce qu’il va être pris, torturé, ridiculisé et finalement subir la mise à mort la plus infamante, sur la Croix.

 

Ils sont bouleversés:

 

Judas érudit de Judée s’en va le livrer comme imposteur,

 

Et Pierre un rude gaillard plein de bon sens, pécheur Galiléen, je pense à lui quand je revois l’image de Dédé SIMOND, lui dit, mais non! Enfuyons-nous, cachons-nous où appelle tes Légions Célestes pour échapper à ce sort funeste.

 

Et Jésus lui dit, écarte-toi de moi tentateur, mon destin doit s’accomplir car la rédemption passe par mes souffrances et la résurrection par la mort.

 

Allez, Robert, courage dans cette, si dure, épreuve que tu traverses, tu vas vers l’Eternité et nous te garderons dans notre cœur.

 

 

Michel

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